Merci ^^
Un petit sonnet :
Le fleuve de la vie
Parfois paresseux, tel un chat au coin du feu,
Miroitant fièrement sous l’éclat du levant,
Le fleuve dans son lit glisse, nous murmurant
Sa chanson, remède des cœurs trop malheureux.
Parfois tumultueux, tel un félin furieux,
Enivrant les rives de son chant menaçant.
Le fleuve de son lit déborde bien souvent,
Pour nous compter, certes, un peu violemment, ses vœux.
La vie est une compagne si attachante,
Qu’il peut parfois nous venir une idée méchante :
Tenter beaucoup de choses pour s’en séparer.
Pour bien des causes malheureusement futiles.
Malgré le proverbe, il faut bien se l’avouer :
Que non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Et un slam :
Le hasard fait parfois bien les choses…
Souviens-toi, c’était le bonheur qui berçait ton enfance. Quand tes yeux de gamins n’avaient pas encore vu la malchance. T’as grandis parmis les gens que t’aimais. Et tu pensais que rien ne vous séparerez jamais. Mais la vie n’est qu’un grand jeu de hasard. Et quand tu lances les dés, tout reste aléatoire. Le pire c’est que t’as pas le droit de rejouer. Et malheureusement, tu finis toujours pas tomber sur des dés cassés. Il y a plein de chose que les adultes ne t’explique pas. Comme par exemple quand tu vends ton « chez toi ». Tu t’retrouve en pleurs dans ta voiture. En direction de l’inconnu, j’te raconte pas la torture. Et puis te voilà dans une nouvelle maison. « T’inquiète, c’est pas si mal », toujours la même chanson. Mais toi tu finis par y croire, après tout pourquoi pas ? Tu fais bonne figure, ta souffrance ne se voit pas. Puis le temps passe et ton optimisme se barre. Toi tu décline et y’en a qui s’marrent. T’avais rien demandé et on te reproche d’être là. Alors que toi tu donnerais tout pour retourner là-bas. L’année se termine, tu respire enfin. Toujours angoissée à l’idée que ton répit prenne fin. T’as beau espérer, le temps ne s’arrête pas. Compte à rebours angoissant, nous y revoilà. Malheureusement, l’année s’annonce pareille à la dernière. Mais t’es résignée, marre de faire la guerre. C’est pour ça que t’as du mal la voir. Cette fille animée comme toi par des pensées noires. Mais le hasard fait parfois bien les choses. Tu te rends compte qu’elle existe, la vie d’vient plus rose. A deux, le manque est moins difficile à supporter. Et puis de la détresse, naît une amitié. Cette fille, tu la compte parmis tes étoiles. Toutes les deux de votre cocon, vous avez mis les voiles. Vous deux, vous avez tellement de points communs. Mais aussi des différences, vous vous entendez trop bien. Milles et unes histoires ou milles et uns délires. Le présent est beaucoup plus joyeux, tu vois mieux l’avenir. Cette fille, c’est plus qu’une simple copine. Toutes les deux un peu fofolles mais pas gamines. Elle est devenue ta confidente, elle sait tout sur toi. Entre vous deux tous les délires sont permis, vous n’avez qu’une seule loi. Commandement mystérieux, celui des belles lettres d’or. Nous n’en dirons pas plus, entre vous c’est à la vie à la mort. Ma PVB ne trouves-tu pas que ces deux-là nous ressemble ? Je dirais même que c’est nous, il me semble. Lève la tête et regarde les étoiles dans le ciel. Comme moi tu y vois les mots de miel. Mon slam s’arrête là, j’en ai dit beaucoup. Il manque le « Je t’adore », un point c’est tout.